Sur la scène politique, les débats sur la loi Gatel ont permis de scène d’expression pour les avis de chacun sur les écoles hors-contrat. On peut voir une tendance générale qui s’affiche : Ceux qui considèrent que les écoles hors-contrat nuisent à l’égalité, grande valeur de la République et qui, au passage, tentent de légitimiser l’éducation nationale, et de délégitimer les
autres formes d’éducation. Ils
utilisent des arguments basés d’un côté sur la peur de la dérive sectaire et de la radicalisation religieuse, fortement associé au manque de cadre et de programme notamment pour les partis de centre-droit, centre-gauche, et centre ; et sur le rejet de l’élitisme et la défense de l’égalité pour les partis plus à gauche, comme le PCF jusqu’à s’opposer pour certains à la loi Gatel car jugée insuffisante.
Sans s’appuyer sur des travaux scientifiques, les seuls chiffres qui apparaissent sont ceux de l’expansion des écoles privés hors-contrat, et des exemples très précis, mais pas forcément représentatif sont donnés. Cependant, il n’y a pas d’argument basés sur des travaux scientifiques sur la nature de ces écoles, leur diversité, leurs modalités, leurs effets, ou encore leur contenu pédagogique.
Certains, comme Pierre Ouzoulias, du PCF s’opposent à la loi Gatel car ils la trouvent insuffisante pour protéger l’égalité.